Notre travail de prévention

Les femmes (et notamment les mères célibataires, les femmes autochtones, racisées, ou encore celles en situation de handicap) et les personnes de la DSPG (particulièrement les personnes trans) courent un risque plus élevé de pauvreté, ce qui les expose souvent à l’insécurité résidentielle et alimentaire, à l’exploitation et à la violence- autant de facteurs de risque au comportement délictueux.

Les femmes et les personnes de genres divers prises dans le cycle de la précarité et de la pauvreté ont souvent un accès restreint aux ressources et aux services, ce qui peut en effet les conduire à adopter des stratégies de survie alternatives qui contreviennent à la loi.

Soutien aux besoins fondamentaux

En proposant à ces personnes à risque des paniers alimentaires et des ateliers de cuisine collective, ainsi que l’accès à un comptoir vestimentaire, à une douche et à la possibilité de laver du linge, nous répondons à leurs besoins de base.

Lien social et suivi psychosocial

La plupart des personnes que nous accompagnons ont vécu ou vivront des traumatismes (notamment par la détention) qui imprègnent leur façon de voir le monde et le lien qu’elles entretiennent avec elles-mêmes, et avec les autres. Le besoin de sécurité et la recherche d’une forme de protection et de soutien peut s’avérer très important et nous invitons les femmes et les personnes de la DSPG (que ce soit celles qui sont à risque ou celles qui sont judiciarisées) à venir se déposer chez nous. A leur rythme et en respectant leur pouvoir de décision, nous offrons une écoute empathique et les accompagnons dans leurs démarches de vie.