Qui sommes-nous
ADHARA se veut un espace sécuritaire et accueillant pour les femmes et les personnes issues de la diversité sexuelle et de genre qui sont judiciarisées ou à risque de l’être, qu’elles soient mères ou non. Nous les accompagnons pour qu’elles puissent répondre à leurs besoins de base, surmonter les conséquences de la judiciarisation et reprendre du pouvoir sur leur vie.
ADHARA est un mot sanskrit qui veut dire base, soutien. C’est aussi le nom d’une étoile binaire parmi les plus brillantes du ciel nocturne.
Notre raison d’être
Les femmes et les personnes issues de la diversité sexuelle et de genre judiciarisées représentent une très petite partie de la population; leurs réalités et situations sont donc moins bien comprises et, de ce fait, moins de services leur sont offerts.
ADHARA est le seul organisme communautaire au pays dédié au maintien et au renforcement du lien mère-enfant pour ces personnes, lequel lien constitue un facteur puissant de mobilisation et de protection.
Historique
L’organisation Continuité famille auprès des détenues – CFAD- est fondée en 1985 par Mme Yolande Trépanier, enseignante et pédagogue volontaire auprès de jeunes délinquants.
Dans les années 80, Mme Trépanier s’implique bénévolement auprès des femmes détenues à la Maison Tanguay : frappée par le peu de services qu’elles y reçoivent, et surtout par le manque de contact avec leur(s) enfant(s), elle crée CFAD pour réunir, en établissement, les mères détenues et leurs enfants.
Elle fonde en 1988 la « roulotte », une maison mobile située sur le terrain de l’établissement de détention Maison Tanguay qui permet aux mamans et aux enfants d’être ensemble le temps d’un séjour de 24 heures.
À la fermeture de la Maison Tanguay en 2016, les activités de CFAD sont transférées à l’Établissement de détention Leclerc de Laval.
CFAD est le premier et toujours le seul organisme communautaire au Québec à réunir en établissement les mères détenues et leurs enfants au travers de son Programme Mère-Enfant(s), son programme phare.
Au fil du temps, l’organisation propose ses services aux femmes incarcérées de façon plus générale, qu’elles soient mères ou non, ainsi qu’aux femmes ayant des démêlés avec la justice, qu’elles aient connu ou non la détention.
Par des activités visant également les proches et la famille des femmes judiciarisées, CFAD accompagne le développement des enfants, la réappropriation des habiletés parentales et le rétablissement de la famille.
CFAD développe son ancrage communautaire et accompagne les femmes ayant connu des périodes de détention dans leur parcours post-carcéral. Son centre de jour, actif depuis 1989 et situé au début de son histoire dans le quartier St-Henri, répond aux besoins des femmes au moment de leur retour en communauté, notamment lorsqu’elles sont en processus de réinsertion sociale. Le centre, situé dans Ville-Émard depuis 2021, continue d’offrir des services psychosociaux favorisant la réinsertion sociale des femmes contrevenantes, mais propose également un programme de travaux compensatoires et communautaires pour les femmes incarcérées à l’Établissement Joliette.
En 2023, CFAD entame un exercice de planification stratégique qui aboutit à un nouvel élargissement de sa mission et de sa population desservie : soucieuse d’être en phase avec son environnement et les transformations sociales en cours en matière d’identité de genres- y compris dans l’univers carcéral- , l’organisation décide de proposer explicitement ses services aux personnes issues de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres. Afin d’agir sur les risques de judiciarisation, elle fait également le choix d’inclure parmi les personnes utilisatrices de ses services celles qui vivent des défis multiples comme l’insécurité alimentaire et/ou résidentielle (projets en cours d’élaboration).
CFAD décide dans la foulée de faire peau neuve : en 2024, l’organisme se dote d’une toute nouvelle identité visuelle, plus alignée avec les tendances contemporaines et plus représentative de son expertise et de son dynamisme. La transformation ne s’arrête pas là et CFAD profite de ce renouveau pour changer de nom et devenir… ADHARA!
Notre mission
ADHARA accompagne les femmes et les personnes issues de la diversité sexuelle et de genre judiciarisées ou à risque et leurs enfants, dans leurs efforts pour maintenir et renforcer les liens entre elles et avec leurs proches. En soutenant leur capacité d’agir individuellement et collectivement, ADHARA contribue à la réintégration sociale et agit sur le risque de récidive des personnes contrevenantes.
ADHARA œuvre dans une perspective féministe intersectionnelle.
Son accompagnement se déploie là où il est utile, en particulier en détention, dans son centre de jour et en communauté.
Notre vision
Nous sommes convaincu.e.s que la reprise de pouvoir sur leur vie des femmes et des personnes issues de la diversité sexuelle et de genre judiciarisées, ainsi que leur participation à la vie de leurs enfants, de leurs proches et de leur communauté, enrichit la société.
Nos valeurs
Toutes nos actions et toutes nos décisions sont ancrées dans les valeurs de :
Solidarité
Dignité
Inclusion
Autonomie
Équipe de travail
Notre équipe est composée de 9 personnes enthousiastes et engagées!
Céline Bouquin
Directrice générale
En savoir plus
Céline Bouquin
Directrice générale
Après un (très!) bref passage dans le secteur privé au début de sa carrière, Céline a fait le choix d’une réorientation professionnelle radicale et s’est engagée pleinement dans le domaine de la solidarité internationale. Spécialiste de la gestion et de la direction d’opérations humanitaires de grande envergure déployées en zones de guerre, elle a œuvré sur la plupart des grandes crises mondiales entre 2005 et 2014. Sa dernière mission- durant la crise syrienne- scelle son désir de retourner à une vie plus « normale » et elle se réinstalle alors définitivement à Montréal. Ce parcours professionnel atypique a grandement enrichi sa compréhension des enjeux sociaux et des grandes vulnérabilités. Aujourd'hui, Céline se consacre avec enthousiasme au travail communautaire, en mettant l'accent sur le soutien aux femmes et aux personnes issues de la diversité sexuelle et de genre confrontées à des défis variés. Elle poursuit ainsi son engagement en faveur d'un changement profond et durable, ancré dans une perspective féministe intersectionnelle et une quête de justice sociale. Direction@adharaqc.orgMélissa Cadaugade
Coordonnatrice aux opérations
En savoir plus
Mélissa Cadaugade
Coordonnatrice aux opérations
Mélissa est engagée dans le milieu communautaire depuis 12 ans, apportant expertise et passion à diverses causes sociales. Elle a travaillé auprès de personnes en situation de handicap ainsi qu’au sein d’une maison d’hébergement pour femmes et personnes de la diversité sexuelle et de genres victimes de violence conjugale, et leurs enfants. À travers ces expériences, elle a développé une approche centrée sur l’intervention féministe intersectionnelle, qu’elle considère essentielle pour comprendre et répondre aux réalités complexes et multiples que vivent les personnes qu’elle soutient. Mélissa a débuté comme adjointe de direction chez ADHARA et, grâce à sa détermination et à son professionnalisme, occupe aujourd’hui le poste de coordonnatrice aux opérations. Travaillant au quotidien auprès des personnes judiciarisées, elle incarne une pratique inclusive et profondément humaine, veillant à ce que chaque intervention valorise le parcours unique et la capacité d’agir des personnes qui utilisent nos services. Elle soutient également la direction générale dans le développement stratégique de l’organisation, contribuant ainsi à renforcer l’impact d’ADHARA jour après jour. coordination@adharaqc.orgCynthia Plamondon
Adjointe aux opérations
En savoir plus
Cynthia Plamondon
Adjointe aux opérations
Dotée d’une formation en éducation à l’enfance et d’un parcours en administration, Cynthia soutient activement la mission d’ADHARA grâce à son engagement et à son enthousiasme. Sa compréhension des défis rencontrés par les individus issus de parcours divers lui permet de développer des activités et des projets adaptés au sein de notre centre de jour, contribuant ainsi au bien-être et à l'épanouissement des personnes qui utilisent les services d’ADHARA, mais aussi à la défense et l’affirmation de leurs droits.Marie-Josée Poirier
Coordonnatrice du programme mère-enfant
En savoir plus
Marie-Josée Poirier
Coordonnatrice du programme mère-enfant
Issue du milieu artistique, Marie-Josée a une aisance naturelle pour entrer en relation avec des personnes de tous horizons. Son parcours l’a amenée à travailler à titre d'intervenante psychosociale auprès de diverses populations vulnérables (personnes en situation d’itinérance, victimes de violence conjugale, personnes souffrant d’une dépendance etc.), . L’humour et le plaisir font partie de ses outils privilégiés d’intervention. Depuis 2016, Marie-Josée coordonne avec passion le Programme Mère-Enfant d’ADHARA au sein de l’Établissement Leclerc de Laval, où elle continue de mettre à profit son approche empathique, sa créativité et son expertise pour soutenir les mères en détention et leurs enfants. Marie-Josée contribue également activement au rayonnement et à la croissance de l’organisme en soutenant le développement de projets novateurs.David Legris
Coordonnateur en détention-milieu ouvert
En savoir plus
David Legris
Coordonnateur en détention-milieu ouvert
Fort de plus de 30 ans d'expérience en intervention sociale, tant au Québec qu'à l'international, David a eu plusieurs vies professionnelles qui ont façonné son expertise multidisciplinaire et contribué à sa connaissance approfondie des domaines humanitaire, psychosocial, artistique, coopératif et carcéral. Communicateur hors pair, il se distingue par des compétences interpersonnelles exceptionnelles, qui lui permettent de créer des relations de confiance avec des individus issus de divers milieux. Son approche met l'accent sur le développement des habiletés prosociales et la valorisation du potentiel unique de chacun.e, des éléments essentiels à l’autonomie et à la réintégration sociale. Défenseur de la collaboration, de la solidarité et de l'engagement collectif, David œuvre avec passion pour avoir un impact positif durable sur la communauté.Laurence Beauregard
Commis comptable
En savoir plus
Laurence Beauregard
Commis comptable
Laurence est détentrice de deux baccalauréats en marketing et comptabilité, et poursuit actuellement une maîtrise en management du sport. Passionnée de sports et membre de l’équipe nationale de lutte, elle poursuit son apprentissage continu dans le domaine des OBNL -un monde qu’elle a toujours rêvé de rejoindre- tout en injectant sa rigueur et sa persévérance d’athlète de haut niveau dans ses tâches quotidiennes pour ADHARA.Poste à combler :
Intervenante au centre de jour
Nadia Richard et Maude Frénette sont intervenantes psychosociales de fin de semaine; bien que contractuelles, elles jouent un rôle essentiel dans notre organisation, puisqu’elles accompagnent les séjours mère-enfant qui ont lieu les fins de semaine au sein de nos unités dédiées. Grâce à leur compétence et à leur bienveillance, elles veillent au bon déroulement des séjours et s’assurent que chaque famille dispose de tout le nécessaire pour un séjour serein et agréable. Leur présence contribue au soutien et au bien-être des mères incarcérées et de leurs enfants, créant un environnement favorable à l’épanouissement de chacun.e.

Crédit photo : Aliénor Moreau
Le conseil
d’administration
ADHARA est un organisme sans but lucratif dirigé par un conseil d’administration composé de sept personnes bénévoles et engagées aux côtés des femmes et des personnes de la diversité sexuelle et de genre qui ont connu la judiciarisation et la détention. Le CA appuie la direction générale dans le développement et la mise en œuvre de la stratégie de l’organisation et veille à sa sécurité, sa pérennité, sa croissance et à sa pertinence.
Pour l’année 2024-2025 nous avons la chance de compter au sein du CA : Mme Francine Gagné, présidente, Mme Sylvie Bordelais, Vice-Présidente, Mme Morgane Faber, Trésorière, Mme Camille Trembley, Secrétaire et Mmes Bariteau, Aflalo et Perrot comme administratrices.
Johanne Wendy Bariteau
Administratrice
En savoir plus
Johanne Wendy Bariteau
Administratrice
Pourquoi la cause d’ADHARA est-elle importante pour toi ? Soutenir les familles avant, pendant et après la détention, c'est leur offrir une lueur d’espoir et les aider à maintenir des liens qui, bien souvent, sont essentiels pour la réhabilitation et la réinsertion sociale. J'ai à cœur de contribuer à cette mission d'ADHARA, car elle rétablit une humanité et une solidarité que l’on oublie parfois face aux réalités de l’incarcération. Qu’est-ce qui t’attirait dans le fait de rejoindre le CA d’ADHARA ? En rejoignant le Conseil d’administration d’ADHARA, j'ai trouvé une voie pour participer concrètement à cette cause qui m’anime. Cet engagement me permet de donner non seulement de mon temps, mais aussi de mon expertise pour accompagner l’organisme à un niveau stratégique et faire évoluer ses services et ses projets. Quelle est ta devise ? « Rien n’est insurmontable ». Cette devise me guide tant dans ma vie personnelle que professionnelle. Elle me rappelle que, même dans les moments les plus difficiles, il existe toujours une voie pour avancer. J'ai appris, à travers mes expériences, que chaque défi peut être une opportunité de croissance. Peux-tu nous en apprendre plus sur tes hobbies, tes centres d’intérêt ? Je soutiens bénévolement les personnes incarcérées et ce, même en dehors de mon engagement auprès d’ADHARA. Je consacre aussi une partie de mon temps libre à ma passion pour l’histoire, et j’aime me ressourcer en allant nager.Sonya Perrot
Administratrice
En savoir plus
Sonya Perrot
Administratrice
Pourquoi la cause d’ADHARA est-elle importante pour toi? Pour moi, soutenir des personnes issues de la diversité sexuelle ou de genre judiciarisées ou à risque de l’être, c’est lutter contre les systèmes de domination et les violences liées au genre, engagement qui me tient à cœur en tant que psychologue clinicienne ayant travaillé avec des victimes de violences, des jeunes en situations d’exil, et des jeunes placés à l’aide sociale à l’enfance en France. Qu’est-ce qui t’a attirée dans le fait de rejoindre le CA d’ADHARA? Ayant travaillé plusieurs années au sein d’institutions, j’ai expérimenté les difficultés de gestion d’une structure, faire partie du CA c’est l’opportunité pour moi d’agir à un niveau stratégique pour garantir des conditions favorables aux équipes et à l’accompagnement des personnes utilisatrices des services. Et c’est aussi l’occasion d’avoir une vision d’ensemble sur le fonctionnement d’une association, tout en apportant mon expérience des institutions. Quelle est ta devise? Ma devise serait : lutter, s’engager pour se libérer et reconstruire. Peux-tu nous en apprendre plus sur tes hobbies, tes centres d’intérêt? J’aime le yoga, la marche, les activités sportives qui me permettent de méditer, contempler. J’aime l’art, sous toutes ses formes mais plus particulièrement la musique, la littérature, le cinéma, le théâtre et la danse, je trouve que ce sont des espaces privilégiés pour ressentir des émotions, réfléchir et prendre du recul !Liliane Aflalo
Administratrice
En savoir plus
Liliane Aflalo
Administratrice
Pourquoi la cause d’ADHARA est-elle importante pour toi? Cette cause m’est chère, car les femmes ayant eu des démêlés avec la justice figurent parmi les personnes plus délaissées de notre société. Je suis convaincue que c'est à nous, en tant que femmes solidaires, de nous préoccuper de leur bien-être et de leur tendre la main. Qu’est-ce qui t’a attirée dans le fait de rejoindre le CA d’ADHARA? C’est mon expérience personnelle, ma passion pour l’être humain et mon lien professionnel avec l’organisme qui rendent tout à fait naturel mon engagement au sein d’ADHARA. Je suis convaincue de pouvoir apporter ma contribution en siégeant sur le conseil d'administration. Posséder des connaissances s’accompagne du devoir de les transmettre, et c’est dans cet esprit que je souhaite les partager. Quelle est ta devise? La gentillesse ne coûte rien mais apporte beaucoup. Peux-tu nous en apprendre plus sur tes hobbies, tes centres d’intérêt? Je suis une passionnée de l’être humain, de la famille, de la vie, des arts vifs et de la lecture.Camille Trembley
Secrétaire
En savoir plus
Camille Trembley
Secrétaire
Pourquoi la cause d’ADHARA est-elle importante pour toi? L’isolement carcéral aggrave un environnement déjà difficile. Maintenir un lien avec l’extérieur, notamment avec la famille, est crucial, surtout pour les enfants dont le parent est incarcéré. En tant que mère, je suis sensible aux défis de la maternité et je sais bien que l’identité maternelle, le lien d’attachement; ne se créent pas de façon naturelle et automatique, mais qu’ils se développent progressivement dans le quotidien de la relation mère-enfant. Les mères incarcérées, privées de cette réalité, en subissent les conséquences. Préserver la relation parent-enfant est essentiel pour la reconstruction de soi, facilitant ainsi la réinsertion sociale à venir. Les actions concrètes d'ADHARA en ce sens sont pour moi indispensables! Qu’est-ce qui t’a attirée dans le fait de rejoindre le CA d’ADHARA? J’avais envie de m'engager de façon concrète pour soutenir un organisme dont la mission et l'approche, axées sur la réintégration communautaire des détenues par le maintien et le développement du lien entre les femmes incarcérées et leurs proches, me rejoignent. Quelle est ta devise? " Chi va piano va sano e va lontano" en Italien - se traduirait par "doucement mais sûrement". Je crois que l'effort régulier, la patience et la détermination permettent d’accomplir beaucoup de choses. Peux-tu nous en apprendre plus sur tes hobbies, tes centres d’intérêt? J'aime principalement les arts et la culture, ils sont au centre de ma vie (cinéma, théâtre, lecture). Le plein air également. J'aime aussi la psychologie, la psychanalyse et les outils de pensées qu'ils nous offrent, car j'aime comprendre et analyser les relations humaines. Je trouve cela passionnant.Sylvie Bordelais
Vice-présidente
En savoir plus
Sylvie Bordelais
Vice-présidente
Pourquoi la cause d’ADHARA est-elle importante pour toi? Les femmes, particulièrement celles en situation de vulnérabilité comme les femmes judiciarisées, se retrouvent souvent avec un accès limité aux services essentiels, tout en étant moins enclines à aller chercher l’aide dont elles ont besoin. Souvent préoccupées par le bien-être de leurs proches, notamment de leurs enfants, elles risquent de s’oublier elles-mêmes face à la complexité de la machine judiciaire. Il est donc essentiel que des intervenants veillent à ce que leurs besoins ne soient pas négligés, et que leur rôle de mère puisse être maintenu malgré les défis liés à la judiciarisation. C’est cet engagement à soutenir les femmes dans leur résilience et à préserver leur lien familial qui me touche profondément chez ADHARA. Qu’est-ce qui t’attirait dans le fait de rejoindre le CA d’ADHARA ? L'équipe est petite, et les membres du conseil d'administration jouent un rôle crucial pour soutenir un organisme unique, le seul à offrir des services spécifiquement dédiés aux femmes judiciarisées qui souhaitent maintenir des liens privilégiés avec leurs proches et notamment leurs enfants pendant la détention. En tant que femme, professionnelle et noire, m'impliquer ici est pour moi une manière de redonner à la communauté et de contribuer à ouvrir la voie pour d'autres. Quelle est ta devise? Impossible n’est pas français Peux-tu nous en apprendre plus sur tes hobbies, tes centres d’intérêt? J’apprécie la randonnée, les voyages, le canot-camping et, plus récemment, je me suis découvert un intérêt pour le vélo ; sans oublier la lecture, la musique et une bonne discussion entre amis autour d'un verre!Morgane Faber
Trésorière
En savoir plus
Morgane Faber
Trésorière
Pourquoi la cause d’ADHARA est-elle importante pour toi? La cause d’ADHARA est importante pour moi car je place au cœur de l’identité de notre société la solidarité auprès de toutes, et tous. Je crois en la deuxième chance et combat toute forme d’exclusion qui entraîne de grandes situations de vulnérabilité et d’isolement. Qu’est-ce qui t’a attirée dans le fait de rejoindre le CA d’ADHARA? Je souhaitais participer à la cause en premier lieu, et faire part d’une forme de responsabilité collective. Les Conseils d’administration jouent un rôle déterminant pour les organisations à but non lucratifs et associations communautaires en assurant une gouvernance saine et stable, afin que leur mission perdure dans le temps. J’ai pu en témoigner en travaillant dans le secteur associatif et j’aimerai aujourd’hui, continuer à y apporter mon expérience et contribution. Quelle est ta devise? Sans beaucoup d’originalité, je l’emprunte à Einstein, vous avez probablement vu les t-shirt, mug et autres, mais elle guide énormément mes décisions professionnelles, et personnelles. « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ». Elle m’inspire à prendre conscience de mes biais et limites, et d’en sortir. Peux-tu nous en apprendre plus sur tes hobbies, tes centres d’intérêt? Une bonne tasse de café noir, mon appareil photo, de la musique aux oreilles, et vous avez mon trio de loisirs parfait !Francine Gagné
Présidente
En savoir plus
Francine Gagné
Présidente
Pourquoi la cause d’ADHARA est-elle importante pour toi? J’ai eu l’opportunité de collaborer avec ADHARA dans différents contextes. En tant qu’intervenante au Nunavik, j’ai sollicité l’utilisation de la roulotte pour qu’une mère inuite incarcérée puisse maintenir un lien avec son fils handicapé, qui vivait à Montréal en famille d’accueil. Je suis convaincue que ce service a eu un impact positif sur la vie de cette mère et de son enfant. Par ailleurs, en tant qu’enseignante en techniques de travail social, j’ai pu intégrer ADHARA comme milieu de stage pour des étudiants de première année. Cette expérience, très appréciée par notre département, s’est renouvelée avec succès pendant plusieurs années. Qu’est-ce qui t’attirait dans le fait de rejoindre le CA d’ADHARA ? Je suis profondément préoccupée par la surreprésentation des femmes autochtones et racisées dans nos prisons (et il en va de même pour les hommes). Je suis convaincue qu’il est essentiel de transformer cet état de fait en explorant des formes de justice mieux adaptées à leur réalité et en repensant notre système carcéral. Cependant, dans l’attente de tels changements, il est crucial de contrer les effets du racisme systémique en offrant un soutien concret à ces populations marginalisées et en humanisant le système carcéral autant que possible. Quelle est ta devise? Ne jamais fermer les yeux sur les injustices mais surtout ne jamais baisser les bras. Peux-tu nous en apprendre plus sur tes hobbies, tes centres d’intérêt? J’ai besoin d’être en contact avec la nature pour me ressourcer, de m’entourer de plantes et de cultiver un petit jardin. Le chant et l’écriture sont des loisirs qui me détendent mais j’ai aussi besoin de dépenser mon énergie en pratiquant diverses activités physique : natation, marche, vélo, patin, ski de fond. Je suis toujours intéressée à m’ouvrir à d’autres réalités culturelles que la mienne, c’est pourquoi je continue à faire des remplacement au Nunavik et à donner des ateliers à l’étranger.Inscrivez-vous à notre infolettre!
ADHARA a à cœur de respecter votre vie personnelle. En acceptant de recevoir nos infolettres, vous consentez à ce que vos renseignements personnels soient recueillis, utilisés et conservés conformément à notre politique de confidentialité en vigueur, et ce dans le but premier de communiquer avec vous.